Histoire du domaine

Le premier tableau représente Saint Jean par un aigle. Il est le symbole de la résurrection, la renaissance du Château la Vieille Croix qui daterait donc d’avant son achat par Marie Dubreuil. Saint Jean est aussi le parton des tonneliers.

Le deuxième tableau représente Saint Matthieu par l’homme ailé, il est l’un des apôtres au rang social le plus élevé et le patron des comptables.  Sont ensuite représentés Saint Marc par un lion ailé et Saint Luc par le taureau.

La croix ou croisillon, est une croix latine au cœur de laquelle se croisent « les gloires rayonnantes », faisceaux semblables à des rayons du soleil, qui rappellent le triomphe du Christ par sa résurrection. Des fleurs sont représentées en plusieurs endroit sur la croix, elles symbolisent l’une des trois vertus théologales : l’Espérance.

Merci à l’expert des vignobles du libournais Pierre Lucu pour sa contribution à la reconstituion de cet historique.

L’histoire du Château La Vieille Croix et une histoire de famille et de passion, celle, unique, de 8 générations de femmes qui se sont succédées à la tête de la propriété.

Marie Dubreuil créa le vignoble au milieu du XIXème siècle, le fronton  du château qui porte les initiales D et M en témoigne encore en hommage à cette femme de caractère et de talent qui dessina l’ébauche de la bâtisse.

Ensuite, 7 générations de femmes ont repris tour à tour le flambeau, jusqu’à Isabelle Vironneau-Dupuy et son époux Serge en 1992. Isabelle et Serge Dupuy ont continué à développer la propriété sur le plan qualitatif comme en témoignent les nombreuses médailles d’or obtenues depuis  (citons en exemple la Médaille d’Or au Challenge International de Blaye-Bourg obtenue en 2001 pour la Cuvée DM 1999).

C’est la magnifique croix située sur la propriété qui a donné son nom au domaine. L’étude approfondie de la croix indique une datation entre le XVIIIème et le XIXème. C’est une croix de mission sur le chemin des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle qui est constituée de plusieurs parties fort intéressantes.

Le sommet de la colonne présente quatre tableaux offrant une présentation sous forme allégorique des quatre évangélistes telle qu’inspirée par la vision du prophète de l’Ancien Testament, Ezéchiel, et par la description des quatre vivants de l’Apocalypse selon Saint-Jean.

La présence de cette croix, ainsi que celle d’une tiare sur le fronton de la bâtisse, semblent indiquer la présence d’un prélat ou personnage religieux de haut rang.